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mercredi 1 novembre 2006

S'échapper vous dis-je !



Par Serge Parot
Conversations avec Jean Sur

L’aventure intérieure est la seule qui nous reste mais, au fond, c’est la seule qui vaille. Aventure intérieure, non pas solitaire : nos destins sont si étroitement liés ! Comment résonne en lui le siècle où nous vivons, voilà la question que se pose Serge Parot. Sans introspection vaniteuse ni rationalisation oiseuse, un esprit libre et intrépide se confronte aux questions les plus lancinantes de l’époque. Ce chemin n’est pas semé de roses. S’échapper, dit-il. Non pas pour fuir. Pour ne pas se laisser asphyxier. Pour oser regarder le monde tel qu’il est. Pour que sa folie ne nous engloutisse pas. Pour pouvoir rester fraternel. Serge Parot est salarié dans la grande industrie.
Jean Sur

« Toute parole sur les autres et sur le monde qui ne m’implique pas, qui ne m’engage pas, qui ne rend pas également compte de moi avec les autres et dans le monde est vaine et inutile. C’est le parler creux, le parler bavard. Ma présence à moi-même est la condition sine qua non de ma présence au monde. »
Serge Parot

Disponible sur les sites web suivants :


Metz, ville en vie

Par Christian Legay et Arnaud Hussenot


"Ville contemporaine, Metz puise sa vitalité à la source des périodes fondatrices de son Histoire médiévale, classique et impériale. Au fil des places, des boulevards et des rues, se retrouve la mémoire collective d’une cité trois fois millénaire dont le cœur historique remplit une fonction vitale dans le cadre de son développement. Son extension future s’incarne dans le nouveau Quartier de l’Amphithéâtre avec l’implantation du Centre Pompidou-Metz conjuguée à l’arrivée du TGV-Est Européen et s’ouvre sur de nouvelles perspectives économiques et culturelles. Un paysage urbain en constante mutation où se concertent urbanisme convivial et principes environnementaux de réelle envergure."

Livre disponible sur les sites web suivants :

Le côté du monde



Par Pierre Mari 
Conversations avec Jean Sur
Collection Vox Populi

Le peuple n'est pas une machine à valider les problématiques des partis, des médias, des puissants. Il a ses raisons. Il est capable de juger et de sentir, de suggérer et de vouloir. Dan un monde en perpétuelle transformation, dans une démocratie menacée par les groupes de pression, le vote est un moyen d'expression nécessaire mais radicalement insuffisant. La collection Vox Populi publie des témoignages d'hommes et de femmes de tous les âges et de toutes les conditions sociale désireux de parler d'eux-mêmes, de parler du monde, de parle d'eux-mêmes dans le monde.


Jean Sur anime la collection Vox Populi. Il a publié une quinzaine d'ouvrages et proposé avec la Mise en expression, une vision critique de la formation des adultes. Son site Internet : Résurgences.

«Il n'y a rien à espérer, écrit Pierre Mari, du jeu de institutions, de la culture établie ou des rhétorique en vigueur». Il en appelle à des suggestions plus vivantes, plus solidaires, et nous propose ici un détour vers ce côté du monde que lui ont designé Rabelais, Kleist ou Nietzsche et dont son existence éprouve le désir. Normalien, agrégé de lettres, Pierre Mari a divorcé de l'Éducation nationale et consacre l'essentiel de son temps à l'écriture. Il est l'auteur d'un essai et d'un roman remarqués. Il anime de séminaires de formation dans des entreprises.

Ce livre est épuisé.

dimanche 1 octobre 2006

Couleurs d'Alger



Auteur du livre : Christian Legay



"Couleurs d’Alger rassemble de superbes images où se déploie la splendeur d’Alger d’aujourd’hui, cette ville étonnante où s’épousent la tradition et la modernité. Grâce au photographe Christian Legay, nous parcourons la cité et dévalons
ses collines sous son légendaire ciel bleu, un des plus purs du monde. Aujourd’hui comme hier, la séduction de la capitale algérienne s’exerce sur
le visiteur. Alger a résisté à tout, a survécu à tout. L’ensemble du patrimoine bâti de la ville fait l’objet d’une action de rénovation qui lui rend sa beauté mythique."





Ce livre est disponible sur les sites web suivants :

Un employé de banque fait le bilan



Par Gilbert Soury
Conversations avec Jean Sur
Collection Vox Populi

Le peuple n'est pas une machine à valider les problématiques des partis, des médias, des puissants. Il a ses raisons. Il est capable de juger et de sentir, de suggérer et de vouloir. Dans un monde en perpétuelle transformation, dans une démocratie menacée par les groupes de pression, le vote est un moyen d'expression nécessaire mais radicalement insuffisant. La collection Vox Populi publie des témoignages d'hommes et de femmes de tous les âges et de toutes les conditions sociales désireux de parler d'eux-mêmes, de parler du monde, de parler d'eux-mêmes dans le monde.

Un bilan loyal. À dix-huit ans, Gilbert Soury vient travailler à Paris et découvre les pratiques managériales. Pour s'en défendre, il entame, à cinquante ans, des études supérieures et soutient un mémoire de maîtrise sur La déconstruction syndicale au sein d'une, entreprise bancaire. Le constat de ce militant chaleureux est simple. La vie rurale, si dure qu'elle soit, avait du sens. Le syndicat, s'il est libre et audacieux, a du, sens. Quant à l'entreprise, les nouveaux seigneurs en ont fait un absurde trou noir où l'on ne peut vivre que d'espérance.


Ce livre est épuisé.

Clichy-sous-bois, mon bled



Par Sabrina Amarache
Conversations avec Jean Sur
Collection Vox Populi

Sabrina Amarache a dix-neuf ans. Elle a vécu à Clichy-sous-Bois depuis l’enfance. Quand, peu avant les émeutes de l’automne 2005, je l’ai entendue à la radio, j’ai souhaité lui ouvrir Vox populi, ignorant que la révolte partie de sa commune lesterait nos entretiens
d’une gravité inattendue. Sabrina a commencé ses études par une année d’hypokhâgne. Elle parle ici de cette banlieue qui, en dépit de tout, reste son bled, de la maison familiale en Kabylie, de sa découverte des classiques, mais aussi de l’univers bourgeois. J’aime que la littérature lui soit une raison de vivre plutôt qu’un moyen de réussir. Qu’elle ne confonde pas permissivité et liberté. Que son refus de la violence n’entame en rien sa passion pour la justice. Qu’elle regarde le monde en face et n’ait pas peur de lui. La vraie modernité.
Jean Sur

« La voix de ma grand-mère couvre ses gestes, le bruit de l’eau, l’éponge, la brosse pour frotter le linge. Même si on ne comprend pas ce qu’elle dit, on sent que c’est comme si elle se parlait à elle-même, ou comme si elle parlait à Dieu, ou comme si elle parlait à je ne sais qui. Elle parle à une autre personne. Elle se parle à elle-même, et elle parle à une autre personne. »
Sabrina Amarache

Ce livre est épuisé.

vendredi 1 septembre 2006

Allo...la terre ? Ici, Tokyo



Nadèges Fougeras, auteur de ce livre, a connu un véritable succès suite à la publication de son ouvrage.


"Si pour vous, le Japon, c'est le pays des sumos et des geishas.
Si c'est le pays de la cérémonie du thé et de l'ikebana.
Si vous pensez que les Japonais ne font que travailler,
sont tristes et malhereux.
Si les seuls chiffres que vous connaissez du Japon,
c'est le taux de pollution et le nombre d'habitants au m2...
Ouvrez ce livre. À n'importe quelle page.
Et lisez le petit bout par petit bout ou tout d'un coup.
Et vous découvrirez que les Japonais sont des gens créatifs,
inventifs et surprenants.

Ce livre n'est pas un vrai livre :  c'est une compilation d'e-mails avec des photos.
Un "book-mail" presque.
Comme un blog à emporter, à lire dans le métro
ou à la terrasse d'un bistrot.

Alors fermez les yeux, vous êtes à Tokyo."

Biographie de Nadèges Fougeras : 
Nadèges Fougeras est née en 1972 à Paris. Elle est mariée et à deux enfants. Elle a toujours aimé voyager et a vécu aux Etats-Unis, au Chili et en Argentine. En arrivant à Tokyo, elle n'aurait jamais cru qu'elle allait tant aimer le Japon...

Ce livre est disponible sur les sites web suivants : 
Lien vers ebay 
Lien vers priceminister
Lien vers fnac.com

samedi 1 avril 2006

À travers l'Algérie



Auteur du livre : Alain Romey


"Alain Romey est un anthropologue atypique pour qui la subjectivité n'est pas antinomique avec l'objectivité nécessitée par toute recherche scientifique, mais comment ne pas être influencé par son objet d'étude lorsque l'on a vécu si longtemps sur un terrain aussi vaste que l'Algérie. D'autant plus que l'auteur a entretenu un rapport très fort avec ce pays et que les circonstances historiques l'ont amené à composer avec toute forme de pouvoir et de domination politique ou intellectuelle. La mode ne l'a jamais influencé, ce qui explique qu'il n'ait pas hésité à aborder comme objets de recherche des sujets aussi divers que la toponymie d'une oasis berbérophone du Sahara; la transhumance de nomades sahariens comme les Saïd Atba; la musique classique andalouse arabe à Alger, à laquelle il s'est initiée; le soufisme ( la pensée mystique dans l'islam) que la révolution algérienne. La diversité des thèmes abordés par l'auteur rend ces "écrits" particulièrement précieux pour mieux appréhender, tant sur le plan de l'anthropologie que de l'histoire, la complexité des communautés qui peuplent l'Algérie."


Biographie d'Alain Romey : 


Alain Romey né à Annecy en 1944 a été, dès 1970, universitairement proche de Germaine Tillion, étudiante de Marcel Mauss, disciple d'Emile Durkheim, un des fondateurs de la sociologie. Ayant bien connu Jacques Berque, il a entretenu avec lui une correspondance de 1985 à 1995. Membre dès 1971 du Centre de recherches anthropologiques, préhistoriques et ethnographiques d'Alger (CRAPE), dirigé par Mouloud Mammeri, il est fellow de la Wenner-Gren foundation for anthropological research de New York, de 1975 à1977. Nommé maître-assistant à l'université d'Alger en 1978, il quitte l'Algérie fin 1984. Enseignant à l'université de Nice, depuis 1987, il y enseigne l'anthropologie et l'histoire du monde arabo-musulman et est chercheur au Centre de la Méditerranée moderne et contemporaine (CMMC), fondé par André Nouschi et actuellement dirigé par Robert Escallier.

Disponibilité du livre sur les sites web suivants :

mercredi 1 mars 2006

Où était Dieu ?


Par Michel Froidure 

"Durant la guerre d’Algérie s’est joué le sort de plusieurs milliers de personnes : des Algériens, qui ont payé un lourd tribut, mais aussi des «Français de France», comme on les appelait alors, et dont feront partie les appelés (ou les soldats du contingent), ce corps au statut ambigu, considérés comme des militaires par les civils (les Algériens) et comme des civils par les militaires qui les « méprisent » et ne manquent pas de les envoyer au champ de bataille, en particulier dès 1956. Cette situation à la limite de la schizophrénie a laissé des séquelles chez ceux qui ont participé (malgré eux) à cette guerre et qui, pour la plupart, refusent d’en parler. C’est précisément cette dimension cachée des événements de la guerre, que nous livre Michel Froidure, ce jeune homme de 23 ans, sensible et cultivé, mobilisé entre 1956 et 1958 et que rien ne prédisposait à la vie militaire... Les lettres qu’il envoie à sa famille et à un prêtre dont il se sent très proche témoignent d’une vision du monde tenue pour secrète par les autorités : la torture et les exécutions sommaires ; l’absurdité d’une situation vécue par un pays dont il découvre que ni les lieux ni les habitants ne sont vraiment « français » ; mais également les modes de domination au sein d’une armée aveuglée par l’obsession de sa grandeur. Une réalité qui le laisse désemparé et qui sera à l’origine de la vocation reli- gieuse de ce futur prêtre-ouvrier.
C’est devant ce drame de la conscience que se trouve confronté le lecteur de Michel Froidure, comme tous ceux qui se sont sentis interpellés par la tragédie algérienne."

Disponible sur les sites web suivants :